Après une scolarité et des études en Normandie à l’école d’architecture, Pascal rentre à l’Université des arts plastiques d’Amiens. Là, il renforce sa technique et crée de solides amitiés avec des artistes comme lui en devenir et avec son professeur Denis Pouppeville.
La rencontre du peintre Yuri Kuper sera aussi déterminante. Il l’encouragera et le soutiendra sur la voie de la peinture.
Pascal résume ainsi son travail : » Dans un premier temps, je désire mettre en forme une image à laquelle je pense, avec son sujet, son atmosphère. Cette image acquiert peu à peu une autonomie : les transparences, les coulures, les accidents m’éloignent de mon projet initial et m’ouvrent d’autres perspectives.? La création d’une peinture est envisagée comme un jeu, en puisant dans ce qui me constitue : mes joies, mes doutes, la famille, l’enfance, la chanson française, la musique en général, Ariane, tous ces fils dont nous sommes convaincus qu’il faut les vivre en équilibre ; comment ne pas faire autrement ? Ce sont ces acquis culturels et sensoriels qui nourrissent mon imaginaire et se cristallisent en images « .
Depuis 2011 et le prix Mastercard pour l’Art contemporain, le rythme des expositions individuelles et collectives s’est accéléré pour Pascal. Ces œuvres, déjà présentes, dans de nombreuses collections un peu partout dans le Monde, sont maintenant accrochées sur les murs d’institutions aussi emblématiques que l’Assemblée Nationale et le Conseil Général des Bouches du Rhône. Pascal est un peintre qui marie les contraste : aussi modeste que talentueux, discret alors que son art interpelle sans détours, un peintre acharné dans son travail et aux œuvres pourtant si subtiles… bref… il est tout et son contraire. Un artiste mystérieux, comme sa peinture. Son catalogue d’exposition est déjà tout un programme.
Bertrand SCHOLLER – Avril 2013