Le nouveau cycle de Pascal Vochelet, intitulé « Familiarité », a ceci de paradoxal que le peintre semble de prime abord s’éloigner de ce qui avait jusqu’à présent constitué le noyau de son œuvre : la représentation de la cellule familiale et, sous la quiétude apparente de son microcosme un peu lisse et sucré, les abîmes de ses non-dits, de ses tabous et de ses névroses. Il a en effet travaillé ici à partir de photographies d’inconnus prises à la dérobée dans la rue, ou sélectionnées sur Internet (quelquefois des interlocuteurs dissimulés par l’utilisation de pseudonymes) et, par le biais de ces moments volés, a imaginé l’univers de ces personnes, ce que pouvaient être leur histoire, leur environnement familier, leur généalogie fantasmatique, et même leur intériorité.
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